Les modèles
Les outils dont nous disposons actuellement
pour tenter de savoir ce qui peut se passer à l'avenir sont des modèles
climatiques.
Un modèle climatique n'est rien
d'autre (les climatologues trouveront peut-être que ce n'est déjà pas si mal !)
qu'un logiciel très complexe. Il s'agit donc d'un gros programme pour
ordinateur, construit de la manière suivante :
on
"modélise", c'est à dire que l'on représente, par des équations
mathématiques, les principales lois qui régissent notre atmosphère,
on
transforme ces équations en lignes de code informatique,
comme
on ne peut pas décrire ce qui se passe absolument partout, on fait un maillage
: on recouvre notre planète d'un filet imaginaire dont la maille (comme pour un
filet de pêche, la maille est la distance qui sépare deux fils) mesure de
l'ordre de quelques centaines de km de côté (dépend des modèles),
à
chaque "noeud" du filet on fixe les conditions de départ en indiquant
les valeurs que l'on y observe pour un certain nombre de choses (la
température, les précipitations, le vent...) à un instant donné,
puis on fait "tourner le modèle",
c'est à dire que l'ordinateur calcule, sur la base des équations et des valeurs
intiales, comment évoluent les choses à chaque "noeud" du filet à
intervalles de temps réguliers (en fonction de la puissance informatique dont
on dispose, ce sera tous les mois ou toutes les demi-heures !).
Premières
conclusions des modèles
Un point essentiel est que, même
si ils sont construits de manière différente, même si les résultats chiffrés
auxquels ils parviennent ne sont pas rigoureusement identiques, tous ces
modèles aboutissent à des conclusions de même nature : l'homme modifie le
climat dans le sens d'un réchauffement global de la planète. En outre ces modèles
indiquent aussi que l'influence humaine sera de plus en plus forte si les
émissions de gaz à effet de serre continuent comme maintenant.
La
température moyenne de la planète va augmenter (cf. ci-dessous). La fourchette
des évaluations va de 1 à 5 °C à l'horizon d'un siècle.
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Les
échanges d'eau entre la Terre et l'atmosphère vont augmenter (cf. schéma
ci-dessous), Cela signifiera qu'il va pleuvoir plus souvent, ou....plus fort
(avec une augmentation du risque d'innondations dans ce dernier cas)
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